Revendiquer l'espace : L'inclusion et la participation des jeunes au Parlement du Kenya
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Les jeunes représentent environ 75% de la population du Kenya. Pourtant, les jeunes ne représentent que 6,5% du Parlement du pays.
Qu'est-ce qui empêche les jeunes de se lancer dans la politique ? Et comment faire tomber les barrières qui les retiennent ?
Afin de répondre à ces questions, le NIMD a soutenu une étude sur le rôle de la jeunesse dans les 11th et 12th Les parlements.
L'étude
La recherche visait à promouvoir l'inclusion des jeunes dans les processus politiques et les rôles décisionnels.
Elle a été réalisée par notre partenaire, Mzalendo TrustLa Commission européenne est une organisation qui se consacre à faciliter la participation du public aux processus parlementaires par le biais du partage d'informations, de la recherche et de la mise en réseau.
Avec le soutien du NIMD, Mzalendo Trust a analysé les progrès réalisés, les défis rencontrés et les opportunités disponibles pour promouvoir la participation des jeunes aux processus électoraux et de gouvernance au Kenya.
La recherche se compose de trois sections principales :
- Modèles d'inclusion des jeunes dans certaines juridictions
Les chercheurs présentent les meilleures pratiques en matière d'inclusion des jeunes dans le monde entier.
- Le cadre juridique de la participation et de la représentation politiques des jeunes au Kenya
Dans le contexte kenyan, les chercheurs explorent les dispositions légales déjà en place.
- Une analyse de la participation des jeunes députés au cours des 11th et 12th Parlements
En explorant le travail des jeunes parlementaires, Mzalendo met en lumière les changements qu'ils conduisent et les défis auxquels ils sont confrontés.
Constatations et recommandations
L'une des principales conclusions de l'étude est que les jeunes députés ne bénéficient pas d'un soutien suffisant de la part des partis politiques et des autres parties prenantes.
Le rapport a mis en évidence un certain nombre d'obstacles qui entravent l'action des jeunes députés, par exemple l'effet de l'argent, du pouvoir et de l'influence sur l'élection au Parlement, et l'absence de culture démocratique lors des nominations.
À la lumière de ce qui précède, la fiducie Mzalendo propose une série de recommandations, dont les suivantes :
- Modification de la loi électorale de 2013 afin de prévoir un nombre déterminé de créneaux de nomination pour les personnes âgées de 35 ans ou moins
- Renforcer les ligues et les ailes de jeunes au sein des partis politiques,
- Mobiliser le soutien de tous les partis en faveur d'une révision des règles de nomination afin de permettre à un plus grand nombre de jeunes d'entrer au Parlement
Télécharger le rapport pour la liste complète des recommandations.