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La NIMD, la DGF et de hauts responsables de partis lancent un programme de soutien aux partis en Ouganda

Publié le 30-01-2019
Temps de lecture 2 minutes
  • Actualités
  • Ouganda
Party Secretary Generals and the NRM Women's League Chair met in Kampala to formally launch the project.
Les secrétaires généraux des partis et la présidente de la ligue des femmes du NRM se sont réunis à Kampala pour lancer officiellement le projet.

La politique en Ouganda n'a jamais été simple. Outre les partis politiques, des candidats indépendants se disputent les sièges au parlement et le président sortant, Museveni, détient le pouvoir exécutif sans interruption depuis 1986. Le référendum de 2005, qui a réintroduit le multipartisme dans le système politique du pays, a marqué un tournant décisif, qui a conduit le NIMD à entamer en 2009 son programme d'aide à l'Afrique de l'Ouest. Programme de soutien multipartite en Ouganda.

L'année 2018 s'est achevée par un Sommet de l'Organisation interpartis pour le dialogue (IPOD) le 12 décembreLe sommet a réuni les dirigeants de quatre des plus grands partis ougandais, dont le président national du Mouvement de résistance nationale (NRM), le président Yoweri Museveni. Ce sommet a été l'occasion pour les dirigeants de tenir leur tout premier dialogue formel sur le renforcement de la démocratie en Ouganda, et tous se sont engagés à poursuivre le processus de dialogue de l'IPOD afin de faire progresser le pays. Le NIMD a joué un rôle central dans la facilitation des activités de l'IPOD et a également fourni un soutien administratif pour assurer le bon déroulement de l'événement.

Les secrétaires généraux des partis et la présidente de la Ligue des femmes du NRM se sont réunis à Kampala pour lancer officiellement le projet. Frank Rusa (à l'extrême gauche) et Egbert Pos (à l'extrême droite) du NIMD sont également présents.

 

Le programme du NIMD en Ouganda élargit ses activités en 2019 en s'associant avec la Facilité pour la gouvernance démocratique (FGD) pour lancer le projet de soutien aux capacités des partis politiques (PPCSP). Le projet soutiendra les initiatives locales ougandaises visant à approfondir la démocratie, à améliorer l'accès à la justice, à protéger les droits de l'homme et à promouvoir la responsabilité publique. Dans le cadre du programme, le NIMD organisera des ateliers, des événements de sensibilisation et des formations pour les partis et le public en Ouganda. L'atelier inaugural a eu lieu le 28 janvier, en présence des secrétaires généraux des partis d'opposition Democratic Party (DP), Uganda People's Congress (UPC) et Justice Forum, ainsi que de la présidente de la Women's League du NRM.

Un aspect essentiel des ateliers porte sur les plans d'action en matière d'égalité des sexes pour les partis qui cherchent à mobiliser les femmes militantes dans le pays. Cet aspect découle de l'observation selon laquelle, malgré une tendance générale à la hausse au cours des dernières années, la participation des femmes aux élections reste très insuffisante par rapport à celle des hommes. À la suite du premier atelier interpartis, qui s'est concentré sur l'engagement des femmes et des jeunes, les partis rencontreront également des experts en communication, en résolution de conflits et en élaboration de politiques.

Les participants écoutent un exposé du représentant de la NIMD en Ouganda, Frank Rusa.

 

Le PPCSP vise à maintenir l'élan en faveur de la réforme des partis et des attitudes politiques inclusives, tous les partis présents ayant exprimé leur soutien ferme à ces interventions et leur optimisme quant à leur impact démocratique à long terme. En s'adressant à l'ensemble des partis si peu de temps après le début du dialogue par l'intermédiaire de l'IPOD, les acteurs politiques ont l'occasion de travailler en coordination les uns avec les autres et d'instaurer la confiance, ce qui débouche sur une culture politique plus pluraliste. Outre les activités destinées aux partis, des événements de sensibilisation du public seront également organisés dans les districts ougandais afin de rapprocher les organisations de la société civile des décideurs et d'ouvrir la porte à des groupes politiquement exclus, tels que les femmes.

Le PPCSP est financé par les gouvernements de l'Autriche, du Danemark, de l'Irlande, des Pays-Bas, de la Norvège et de la Suède, ainsi que par l'Union européenne.