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Démocratie numérique : Cinquième forum des jeunes politiciens du Caucase du Sud et de l'Ukraine

Publié le 29-06-2017
Temps de lecture 4 minutes
  • Actualités
Engaged in dialogue: Mr Van Middelkoop gets to know the young politicians following his speech.
Un dialogue engagé : M. Van Middelkoop fait connaissance avec les jeunes politiciens après son discours.

Les 14 et 15 juillet, de jeunes politiciens du Caucase du Sud et d'Ukraine se sont réunis à Tbilissi, en Géorgie, pour discuter des outils numériques et de leur potentiel de renforcement de la démocratie.

L'événement a exploré les innovations pionnières dans le domaine de la démocratie numérique et a abordé la manière dont ces nouveaux outils et technologies pourraient améliorer la légitimité des structures et institutions démocratiques grâce à une combinaison d'une plus grande transparence, d'une meilleure représentation et d'une meilleure prise de décision.

Des intervenants issus de partis politiques qui utilisent ces technologies, d'entreprises technologiques, de directeurs de campagne et de théoriciens politiques ont présenté leurs conclusions aux jeunes participants actifs de Géorgie, d'Arménie, d'Azerbaïdjan et d'Ukraine.

Les participants : des politiciens jeunes et actifs du Caucase du Sud et de l'Ukraine.

Le Forum sur la démocratie numérique : Jour 1

Le premier jour du forum, les jeunes politiciens se sont concentrés sur les défis posés par la propagande antidémocratique qui reste répandue dans le Caucase du Sud et en Ukraine. Dans une région dépourvue de traditions démocratiques fortes, ces développements peuvent faire dérailler les progrès démocratiques accomplis.

Les participants ont partagé leur expérience et leurs stratégies pour relever ces défis, et ont exploré le rôle des outils numériques dans le renforcement de la prise de décision basée sur des informations crédibles et vérifiées.

L'orateur principal de cette session était Eimert van Middelkoop, ancien membre du Sénat néerlandais et ministre de la défense des Pays-Bas, qui a fait part de son expérience et de son point de vue sur la militarisation de l'information.

Au cours de son discours et du débat animé qui a suivi, M. Van Middelkoop a discuté des effets possibles de la propagande antidémocratique et des "fake news" sur la démocratie, ainsi que de la nature de la "vérité" par rapport au débat politique axé sur les valeurs.

Engager le dialogue : M. Van Middelkoop fait connaissance avec les jeunes politiciens.

Le point de vue des journalistes a été présenté par Margarita Akhvlediani, directrice de programme à l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (ESA). Groupe Go Media. Plaçant ses réflexions dans le contexte local, Mme Akhvlediani a présenté le sujet de la "désinformation en Eurasie".

Enfin, les jeunes politiciens eux-mêmes ont pris la parole pour discuter de la manière de lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation dans leur propre pays et région au cours de sessions de groupes de travail parallèles. Dans ces groupes, les participants ont travaillé à l'élaboration d'une vision large et partagée au niveau régional sur la manière de renforcer les connaissances et la résilience des jeunes politiciens, de leurs partis politiques et de leurs pays dans leur ensemble.

La jeune politicienne géorgienne Mariam Kasrashvili prend la parole.

Le Forum sur la démocratie numérique : Jour 2

Le deuxième jour, les participants ont été invités à analyser l'utilisation des outils numériques pour impliquer les citoyens et améliorer la qualité et la légitimité de la prise de décision.

Par cette discussion, le Forum visait à sensibiliser les partis politiques et les parlements aux avantages potentiels de l'adoption de nouvelles méthodes, une prise de conscience qui pourrait s'avérer cruciale pour ouvrir le nouveau processus à une plus grande participation des citoyens, à une meilleure prise de décision et à une plus grande confiance.

Le conseiller en innovation du NIMD, Will Derks, a ouvert la session avec son analyse des partis politiques à l'ère numérique. M. Derks a souligné l'importance pour les partis politiques de s'adapter aux nouveaux outils et technologies afin de renforcer l'engagement auprès des électeurs et de rester pertinents dans un monde en mutation.

Ce message a été renforcé par le deuxième orateur de la journée, Alberto Fernandez, d'International IDEA, dont le travail porte sur la manière dont la technologie peut renforcer l'appropriation de la démocratie par les citoyens.

Tout en étant conscient des défis possibles associés aux outils numériques, M. Fernandez a donné un aperçu précieux de leur potentiel pour combler le "fossé de la représentation" qui est à l'origine de la baisse de la participation électorale et de l'adhésion aux partis politiques.

Alberto Fernandez s'adresse aux jeunes politiciens.

Dans l'après-midi, les participants ont assisté à des ateliers sur la technologie et les partis politiques animés par Les pionniers, International IDEA et Elva. Les trois organisations ont fourni des conseils pratiques et personnalisés destinés à inciter les jeunes politiciens à réfléchir à la manière dont les outils numériques pourraient les aider dans leur travail.

Conseils pour l'utilisation des outils numériques, par Raoul Kramers de Socioneers.

Le forum sur la démocratie numérique a été clôturé par S.E. Johannes Douma, ambassadeur des Pays-Bas en Géorgie, qui a félicité les participants pour leur travail acharné et leurs compétences, et a présenté son analyse des discussions de la journée.

À propos du Forum annuel

La démocratie est un processus en cours et en constante évolution dans le Caucase du Sud et en Ukraine. Cinquième de la série, le Forum des jeunes politiciens reste une plateforme essentielle pour le débat politique et stratégique des futurs décideurs de la région. En réunissant de jeunes politiciens de toute la région, le forum vise à faciliter le dialogue et le partage d'expériences, ainsi qu'à renforcer les capacités des politiciens en matière d'action démocratique.

Le forum a été organisé par le bureau de la NIMD à Bruxelles. Bureau de voisinage pour l'Europe de l'Est avec le soutien du Conflict, Stability and Security Fund du gouvernement britannique.

Pour en savoir plus